L’exposition porte sur les mémoires oubliées d’un peuple et démontre la tristesse des terres abandonnées sur la grande prairie en Saskatchewan. L’œuvre comprend huit photos à grand format imprimés sur mylar et montées sur des panneaux de verre. Pour chaque panneau, une bande sonore fait entendre le son et les voix des anciens « homesteaders » qui racontent le quotidien de l’époque. Le son des voix remplit la sale de chuchotements d’histoires du passé et crée une ambiance quasi sacrée qui mène le spectateur à s’arrêter et se recueillir devant chacune des œuvres. Avec cette exposition, l’artiste poursuit son exploration des effets de l’abandon d’une géographie particulière d’un peuple et la perte de la culture et de la langue qui en découle.