L’exposition s’organise sous le thème des illusions, des aberrations, de l’esprit et de suggestions d’univers qui suppose d’autres niveaux de la réalité tel le rêve, le fantasme, l’hallucination et la vision. Les manèges transferts sont des machinations interactives qui obligent le spectateur à pénétrer le dispositif d’exposition, à passer de la surface vers l’intérieur et à transformer sa vision. Il est tiré par des leurres miroitants, par des faux finis, par des ouvertures lumineuses et confronté à entrer à l’intérieur des manèges.
Le parcours qui l’attend est rempli d’illusions optiques, de scènes atroces et merveilleuses. Situé aux limites du théâtre, du cinéma et de la sculpture, ces manèges ou pièges à vision deviennent en quelque sorte des véhicules permettant aux spectateurs de se perdre physiquement et mentalement dans l’inconnu. L’enjeu de cette exposition réside donc non seulement dans l’aspect stratégique installative et interactive, mais aussi dans l’occasion d’expérimenter certaines limites liées à l’idée de la perception de la réalité. L’installation tente de recréer l’esprit d’une foire ou d’une fête foraine.
Quatre manèges transferts de type monoplace composent le paysage énigmatique de ce chapiteau illusoire.
