Résidence : du 1er au 12 octobre, 2001
Vernissage : le samedi 13 octobre
Céline Blais Maltais (Espanola), Diane Cartier-Lafontaine (Rouyn-Noranda), Mario Doucette (Moncton), Michel Galipeau (Sudbury), Donald Trépanier (Rouyn-Noranda)
Qu’est-ce que l’Échangeur ?
À l’image des échangeurs d’autoroutes, l’Échangeur est une initiative qui permet aux artistes visuels des communautés franco-canadiennes de se déplacer vers le Nouveau-Brunswick, le Québec, l’Ontario et le Manitoba pour se consacrer pendant douze jours à la création en résidence d’une œuvre. L’Échangeur est un temps privilégié de rencontres et d’échanges entre les artistes des villes-hôtesses et les artistes invités.
Se déroulant parfois dans l’enceinte des galeries, parfois dans des lieux investis pour la durée de l’événement, chaque résidence d’artistes prend l’allure que lui confère le groupe d’accueil.
Pour le public, l’Échangeur est une invitation à venir voir évoluer le travail des artistes au gré de la résidence jusqu’à son éclosion finale fors du vernissage.
L’édition 2001 de l’Échangeur se distingue par sa poussée vers l’Ouest canadien où la maison des artistes à Winnipeg/Saint-Boniface viendra s’ajouter à la liste des destinations desservies. Destinations parmi lesquelles on compte les initiateurs du projet : la Galerie sans nom et l’Atelier d’estampes Imago à Moncton, l’Écart, lieu d’art actuel à Rouyn-Noranda et la Galerie du Nouvel-Ontario à Sudbury. S’ajoute aussi à édition 2001 un volet international par le biais de la « Saison de la France au Québec ». C’est ainsi que l’Échangeur accueillera trois artistes français qui résideront à Rouyn-Noranda en fin d’été.
L’Échangeur 2001 :
19 artistes; 5 lieux; 4 provinces; 3 fuseaux horaires; 2 ans; 1 livre
Vision artistique
« Il s’agissait de savoir si la vie devait avoir un sens pour être vécue. » – Albert Camus
« L’unique moyen dont il dispose pour donner un sens à son engagement consiste à le maintenir envers et contre tout. » – Roger Caillois
La commissaire de l’Échangeur, Annie Molin Vasseur, s’adressant directement aux artistes, les invite à puiser aux réflexions précédentes pour nourrir leur création lors de leur résidence : histoire de sens.
Elle poursuit : « Histoire et sens : deux mots tellement chargés de teneur, de contenu qu’il est nécessaire de les ramener à quelques notions simples, D’abord, s’agit-il de l’histoire du sens ou du sens de l’histoire & Y a-t-il convergence pour vous entre sens et l’histoire, aujourd’hui ? Qu’en est-il du sens de l’art, du sens de votre art ? En quoi êtes-vous concernés par l’histoire, la vôtre, celle que l’humanité écrit avec un grand H ou l’histoire de notre temps ? »
Alors, histoire de sens ou pas, pour vous ?
Seul centre d’artistes auto-géré en Ontario français, la Galerie du Nouvel-Ontario a le mandat de promouvoir et diffuser l’art contemporain à caractère expérimental. Cette année encore, la galerie souhaite encourager la création « hors-murs » en mettant à la disposition des artistes la façade de la galerie et les espaces publics environnants. Ce décloisonnement de la création permet de rejoindre le public plus directement.
